Verdun et ces environs.
Très beau week-end, beaucoup d'émotions, à revoir.
Si je peux, je souhaiterai y retourner en 2014, 2016 et 2018. Ils ont prévu des animations pour le centenaire.
Les photos avec les enfants ont été prises pour donner une échelle à l'objet ou au site.
Verdun : la ville
La Meuse.
La Citadelle
Cérémonie, le choix du soldat inconnu qui repose sous l'Arc de Trionphe.
Sculture réalisée dans les tranchées.
Le Mémorial
Au cœur des collines de Verdun encore ravagées par les millions d'obus qui ont causé la mort de plus de 300.000 personnes et fait 400.000 blessés en moins d'un an, le Mémorial de Verdun retrace l’histoire de la plus célèbre bataille de la Première Guerre mondiale.
Créé en 1967, sous l'égide de l'académicien et ancien combattant Maurice Genevoix, il compte parmi les principaux musées européens de la Grande Guerre. Pour celui qui cherche à comprendre ce qui s'est passé à Verdun durant la Grande Guerre, pour découvrir, ressentir, comprendre et transmettre ce qu'a été Verdun, le Mémorial fait figure de passage obligé. (source : wikipédia).
Pièce de 105 L Schneider. Modèle 1913.
Portée : 12,7 km
Cadence de tir : 6 - 8 coups minute
Roues à pneus montés après 1918.
Chariot de parc U.S. ayant servi a l'entretien et à la réfection des routes, lors de l'offensive victorieuse Franco-Américaine en Meuse-Argonne, entre le 26 septembre et le 9 novembre 1918.
Matériel de 155 L de Bange Modèle 1877
Poids total : 6,5 tonnes
Obus de 155 L pesant entre 40 et 43 kg.
Canons de 75 mm en service dans les casemates de Bourges de la fortification de Verdun.
Obus explosif Français de 400 mm.
Poigts : 640 à 900 kg
Charge explosive : 90 kg
Portée : 15 km.
Ma grande Louloutte mesure 1m44.
Obus explosif Français de 520 mm.
Poigts : 1654 kg
Charge explosive : 190 kg
Portée : 17 km
Ce qu'il reste des neuf villages détruits.
Véhicule qui servait à transporter les hommes au champs de bataille par la voie sacrée.
Cuisine roulante française modèle 1917 avec avant-train.
Reproduction du champs de bataille.
Téléphone de campagne français, modèle 1916.
Seule route entre Verdun et Bac le Duc pour changer les équipes de soldats sur les champs de bataille et les alimenter en nourriture et armes.
La tranchée des baillonnettes.
L’histoire est présentée comme suit :
Le 11 juin 1916, 57 hommes du 137 régiment d'infanterie — en majorité Vendéens — qui se préparaient à un assaut sont enterrés vivants par l'explosion d'un obus.Entre les 10 et 12 juin 1916, a eu lieu à cet endroit un effroyable bombardement (notamment de canons lourds de 280 mm et obusiers de 305 mm). Les fusils émergeant du sol marquaient l'endroit où certains soldats avaient été enterrés vivants dans leur tranchée, et on baptisa le lieu « la tranchée des fusils ». On la renomma par la suite « tranchée des Baïonnettes », un nom plus tristement évocateur. Très impressionné par ces images, un banquier américain du nom de Georges T. Rand fit don de 500 000 FRF pour la construction du mémorial qui abrite toujours le site. En juin 1920, le secteur fut fouillé par des équipes de travailleurs immigrés indochinois et italiens, un travail particulièrement pénible, parmi les rats et les moustiques qui infestaient l'ancien champ de bataille. Quarante-sept corps furent mis au jour, dont quatorze purent être identifiés.
Le monument fut construit par l'architecte André Ventre en 1920.
En fait, il est impossible que la terre soulevée par les obus qui tombent irrégulièrement parvienne à combler une tranchée. De plus, on n’en retrouve nulle trace sous cette forme dans les récits des combattants ; par contre, ces alignements de fusils ou de baïonnettes le long d’une tranchée, ou de corps, sont très fréquents. Il s’agit d’un usage qui s’est établi durant la guerre : après une offensive, il était nécessaire d’enterrer au plus vite les corps, y compris ceux des ennemis. La solution la plus pratique pour ceux-ci était de combler un boyau inutilisé avec leurs corps. La tombe collective était ensuite marquée de fusils baïonnettes en l’air.
Cette explication est fournie dès la fin de la guerre par des soldats anciens combattants (cf Le témoignage de l'abbé Lucien Plimann.).(source : Wikipédia).
L'ossuaire de Douaumont
L'ossuaire de Douaumont est une nécropole nationale située sur le territoire de la commune française de Douaumont, en Lorraine.
Le monument fut créé après la bataille de Verdun. Il abrite un cloître long de près de 137 mètres avec des tombeaux pour environ 130 000 soldatsinconnus, allemands et français, indéfectiblement entremêlés. En face de l''ossaire se trouve un immense cimetière composé de plus de 16 000 tombes de soldats français. (source : wikipédia.)
Sur ce moment a été sculté le blason de toutes les villes qui ont participé à la construction de ce monument.
Vue du clocher.
A gauche le cimetière en restauration.
Je vais essayé par ces quelques que photos de paysage de vous donner un rendu du désastre.
Tout est resté en l'état. Le dénivelé a été créé par les bombes.
Le fort de Douaumont
Le fort de Douaumont n'est pas l'ouvrage armé le plus important et le plus puissant de toute la région de Verdun, bien qu'il présente sur une longueur de 400 mètres et plusieurs kilomètres de galeries sur ces deux niveaux inférieurs. Il demeure un des forts les plus vastes de la place de Verdun avec une superficie de trois hectares.
Son artillerie composée d'une tourelle de 155C, une tourelle de 75 et une casemate de flanquement dite « de Bourges » armée de deux canons de 75 sur affûts appropriés, est inférieure aux forts de Vacherauville (deux tourelles de 155, une de 75 et deux casemates de Bourges) et du Rozelier (possédant le même armement que Douaumont mais possédant en plus des canons sur sa périphérie). La carapace de protection du fort de Douaumont est épaisse de plus de six mètres (pierres, sable, béton spécial et terre), mais a, en grande partie, disparu suite aux divers bombardements et au prélèvement du sable pendant l'occupation allemande durant le premier conflit mondial. Le fort permettait de loger 800 hommes environ mais en 1916, il y en eut parfois jusqu'à 3 000, voire 3 500.
Après la reprise du fort par les troupes françaises de nombreux travaux de renforcement et de défense furent entrepris. Par exemple dans le couloir central, il y a des chicanes avec des créneaux pour mitrailleuses et grenades. Dans certaines « niches » se trouvent des échelles grâce auxquelles on accède aux étages inférieurs. Malgré le bombardement, le bruit à l'intérieur du fort restait diffus et sourd, tant que les obus explosaient à l'extérieur et n'arrivaient pas à pénétrer dans les œuvres vives du forts. (source :wikipédia).
La chambre
Le poële à bois
Les latrines
Les lavabos
Le fort renferme la tourelle Galopin. Ces tourelles furent construites de 1907 à 1909. C'est un canon de 155 R, ce qui veut dire 155 raccourci, qui se trouvait en haut sous la coupole, et était orientable à 360°.
Il s'agit d'une tourelle à éclipse qui monte pour tirer et redescend aussitôt. La manœuvre pour monter la tourelle était effectuée par quatre artilleurs à l'aide d'un système de cabestans et des démultiplications. En tournant, ils faisaient armer un contrepoids de lancement. Au moment de mettre la tourelle en batterie (position haute permettant le tir), le contrepoids déverrouillait à son tour les deux gros balanciers et leurs contrepoids. Ceux-ci, descendaient et faisaient monter la tourelle (le principe d'un tire-bouchon à bras). La coupole montait dépassait le point de tir de quelques millimètres, faisait sortir un coin et redescendait se caler sur celui-ci : elle est prête au tir.
Pour la descendre, il suffit d'effacer le coin et la tourelle redescendait plus bas qu'en position d'éclipse, faisant ressortir un autre coin, remontait de quelques millimètres et se calait dessus. Le système est simple, c'est l'équilibre des deux contrepoids avec le poids de la tourelle. Ainsi on a 37 tonnes de contrepoids et 37 tonnes de tourelle. Les obus utilisés étaient montés depuis l'arrière un par un à l'aide d'une noria (monte-charge fonctionnant sur le principe d'une roue à aube) puis arrivés à l'étage intermédiaire, passés dans une seconde noria jusqu'à la chambre de tir. Un obus de 155 (modèle « lourd » exclusivement utilisé dans les tourelles) pesait 43 kg et le canon lui donnait une portée de 7,2 km. Le tir de ces tourelles était relativement rapide. Il n'y avait aucun inconvénient au moment du tir, les effluves de la combustion de la poudre dus aux tirs étaient chassés à l'extérieur (encore plus quand la culasse était ouverte) et un système de ventilation assurait une bonne ventilation du reste du local. Le bruit à l'intérieur de la tourelle était tout à fait acceptable, la volée du tube étant à l'extérieur et enchâssée dans une rotule, 80 % du bruit était chassé à l'extérieur. Les tourelles de 155 de ce type étaient même moins bruyantes, pour les servants, que certaines pièces d'artillerie utilisant des canons courts employant la même munition. (source : wikipédia).
Une tranchée
9 villages ont été complétement détruit lors de la bataille du 21 février 1916. 10 heures de bombardement.
En voici l'un d'entre eux.
La butte de Vauquois
Voici le schéma de la butte et du sous-sol.
D'un côté les Allemands de l'autre les Français. Chacun creusait la butte pour y mettre des explosifs. Le point le plus bas est à 100 m. Ils voulaient détruire la buttre du côté de l'ennemi et le but final de supprimer le haut de la butte.
Tranchée Allemande
C'était le printemps, il faisait beau, je me suis autorisée quelques photos de fleurs.
Voilà, c'est fini. Vous pouvez me laisser un commentaire, et surtout se qui me ferai plaisir c'est que par mp vous me disiez qu'elles sont les photos qui n'apportent rien, à supprimer. J'y étais, j'ai fais les photos donc je ne suis pas objective et je le sais. Merci de votre aide pour améliorer mon diaporama.